En Suisse, les autorités ne rigolent pas avec la dépendance aux jeux. Il faut dire qu’en l’espace de dix ans, selon les chiffres officiels, le nombre par exemple d’interdit de casino a été multiplié par six. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, davantage de demandes d’interdiction de maisons de jeux ne signifie pas moins d’accros aux jeux pour autant.
Quand on compare les chiffres, cela fait tout de même peur: en 2025, 494 demandes d’interdiction de maisons de jeux ont été enregistrées. En 2025, elles ont battu un record à 3494 et selon les premières estimations ce chiffre devrait vraisemblablement être dépassé en 2025. Au total, l’année dernière, la Suisse comptait 32.410 personnes interdites de casino.
Selon les experts, ce phénomène s’explique assez aisément. Les jeux d’argent et de hasard sont de plus en plus populaires en Suisse alors que le nombre de casinos augmentent rendant ainsi plus facile d’accès à la population helvète les machines à sous et autres tables de jeux. Sans oublier l’influence aussi du casino en ligne qui connait un essor fulgurant en Europe depuis 10 ans.
En parallèle, les autorités suisses ont décidé de renforcer substantiellement les mesures pour lutter contre la dépendance. Avec la toute dernière loi sur les maisons de jeux, mêmes des parents peuvent effectuer une demande d’interdiction auprès des casinos s’ils soupçonnent une quelconque dépendance naissante ou confirmée. Il n’en demeure pas moins que dans la majorité des cas, ce sont les personnes concernées qui font elles-mêmes la demande, consciente de leur situation. Ces deux phénomènes, conjointement, explique en grande partie le nombre très élevé d’interdits de casino en Suisse. Qu’en est-il en France?
